REMAINCO
le 27/08/2019 à 15:44 Citer ce message
le 28/08/2019 à 11:58 Citer ce message
Tu as tout a fait raison et il faut que nous tous soyons très vigilants sur le processus qui est entamé mais qui reste muet sur le fond .
On connait la mentalité américaine et je n'ai aucun doute sur leur velléité à faire tout ce qui est en leur pouvoir afin de favoriser Remainco au détriment de Spinco.
C'est pourquoi il est temps de s’intéresser à la question de la répartition des actifs, la répartition des filiales et sociétés placées sous contrôle de Spinco. Force et Faiblesse de Spinco en dépendent .
D' évidence avoir à son actif de bilan la fabrication des bras de chargement dans l'usine de Sens n'est sans doute pas ce qui a de la valeur face à l'usine du Trait, a la détention de brevets, licences toutes choses fort convoitées par les ricains. L’éthylène en fait partie.
Une chose me choque est le choix à ce stade du futur CEO.
Loin de moi de faire du sexisme mais cette sémillante jeune femme ne me parait pas avoir les ingrédients dans son CV et sa carrière justifiant de ce choix pour cette fonction de CEO. Cela me choque encore plus quand ce choix a été fait si ce n'est par les ricains au moins a t il ete conduit sous le contrôle et l'initiative de ces derniers. Là encore le réseau Schlumberger a exercé tout son poids. Croire que pour diriger Spinco il faut être passé par l'école Schlumberger est une erreur rédhibitoire! Les trois grands anciens dirigeants de TECHNIP ( P M Valentin ? P Vaillaud et D Valot) avaient bien d'autres atouts. Ils avaient tous connus des employeurs diverses et variés avec un point commun : ils venaient de chez nos client, avaient tous passé un certain temps dans l'administration et acquis une très grande expérience ans le O&G avant d’être promus CEO de Technip.. C'est là que l'on tisse un réseau d’influence et constitue un carnet d'adresse utile pour Technip. Etre de nationalité française et diplômée de central et experte de forage est à mon avis un peu court pour diriger 15000 personnes dans le business du contracting international.
En absence de club des actionnaires, je pense que l'on devrait former un petit groupe de volontaires pour élaborer nos questions et demander la tenue d'un amphi au dpt relation publique en charge de Spinco. Bien sur parmi les volontaires, il serait souhaitable d'avoir des executives de Technip.
bonne journée
le 28/08/2019 à 13:12 Citer ce message
Je ne vois pas en quoi l'éthylène pourrait intéresser Remainco qui sera essentiellement dans le subsea, comme l'était Coflexip autrefois.
Il faudra néanmoins être vigilant sur le partage. Pour moi, l'essentiel des actifs de l'onshore/offshore reste le personnel et les méthodes (ce qui a pu être sauvé de la fusion). Les licences en font partie aussi sans en exagérer l'importance. N'oublions pas que nous faisons du LNG sans licence depuis des années alors que nous n'en faisions pas quand nous en avions une. Cordialement.
Max Dessus
Modérateur
le 28/08/2019 à 13:27 Citer ce message

Modérateur
le 28/08/2019 à 15:51 Citer ce message
il y a un document relativement détaillé de 32 pages qui se nomme "Reshaping Our Future" (en anglais, je n'ai pas trouvé de version française) qui est disponible sur notre site. Il détaille le contenu des entités RemainCo et SpinCo.
Page 14, il est explicitement indiqué que l'éthylène, l'hydrogène, la technologie des fours et reformers sont dans le lot SpinCo.
Il y a un autre point qui mérite débat : la domiciliation de SpinCo aux Pays-Bas. Cette localisation est objectivement choisie pour des raisons fiscales, pas pour des raisons historiques liées à KTI. Je trouve anormal (pour ne pas dire plus) que BPI France et IFP qui doivent représenter les intérêts français au conseil d'adminsitration de Technipfmc cautionnent cette délocalisation hors de la France. Cela ne sert à rien de faire des grands discours sur les GAFA si on laisse faire ce genre de manipulation à des entreprises qui sont génétiquement françaises.
Je suis bien d'accord qu'il faut se montrer vigilant sur le partage; on peut faire le rapprochement avec la dépréciations des goodwills fin 2018 qui ont touché principalement le subsea pour diminuer a valeur du subsea dans l'optique du partage.
Il faut faire l’inventaire des questions que soulève cette scission et voir quelles formes d'actions nous pouvons mettre en œuvre.
Philippe Robin
le 10/09/2019 à 18:34 Citer ce message
Je trouve scandaleux qu'il s'accapare ainsi le nom de Technip. C'est vraiment ignorer complètement l'histoire de Technip.
Je ne sais pas comment manifester notre désaccord.
le 10/09/2019 à 19:37 Citer ce message
Mais je pense que c'est les actionnaires qui décideront sur proposition du CA.
Il n'y a rien de Technip dans Remainco, c'est de l'usurpation d'identité à des fins de tromperie commerciale.
Si cela ne peut être stoppé, Spinco pourrait toujours s'appeler NewTechnip ou TrueTechnip.
On aura tout vu.
Et que dit Pilenko maintenant.
le 10/09/2019 à 19:38 Citer ce message
le 10/09/2019 à 22:03 Citer ce message
Au niveau boursier Spinco doit reprendre le ticker TEC qui était le ticker de Technip jusqu'au 17/01/2017. Pour les investisseurs TEC et Technip sont synonymes
le 11/09/2019 à 14:09 Citer ce message
Non seulement un comportement de voyou, mais aussi d'esclavagistes....
La aussi je me rappelle les larmoiements de Pilenko au moment de la fusion sur les valeurs, le respect des gens....
Et sur la question que faire.... Peut être faire un communiqué de presse au nom de l'association .... ou une manif a l'AG????
le 11/09/2019 à 16:25 Citer ce message
Il fait référence à la tradition mais quand KBR a été "spin off du groupe Halliburton, KBR a bien gardé son nom correspondant à son activité et son histoire.
S'accaparer le nom d'une marque, donc son identité et éventuellement le prestige attaché aux 60 ans à établir sa notoriété, est me semble-t-il un délit passible des tribunaux.
C'est une usurpation d'identité industrielle et commerciale.
Pour l'anecdote, quand Eurostar (le train) a choisi son nom il s"est ainsi heuté à Eurostar fabriquant de pneumatiques .
le 11/09/2019 à 18:15 Citer ce message
Cette approche prédatrice de Pferderhirt sur le nom de "Remainco " démontre simplement qu'il veut "éjecter" purement et simplement le segment onshore / offshore de la société mère en en gardant tous les avantages. Rappelons que c'est ce segment qui a fait vivre et continue à faire vivre le segment subsea à qui on doit une dépréciation de goodwill de prés de 2 milliards de $ en 2018, des pertes de 44 millions de $ en 2017 et 1.7 milliard de $ en 2018, un déficit d'exploitation de 182 millions de $ en 2018 et une consommation de cash de 1.2 milliards de $ en 2018. Voilà les vraies raisons de la scission.
Ne laissons pas continuer ce prédateur qui après s’être accaparé les technologies SURF, nos ateliers de fabrication, notre R&D, notre flotte et maintenant notre nom car demain c'est le bilan de Spinco qui sera une peau de chagrin, laissant ainsi peu d’espérance de vie à Spinco sauf a être absorbé par un autre prédateur.
le 11/09/2019 à 20:53 Citer ce message
On me dit que Doug n'est pas venu ! Il a juste envoyé un message. Empêché par son docteur !
Cela en dit long sur le courage de cet homme et l'intérêt qu'il porte à Technip France.
le 20/09/2019 à 14:06 Citer ce message
Je partage vos réactions sur cette situation navrante.
Bien entendu, le minimum que nous puissions faire c'est demander des comptes, même malgré le fait de ne pas être conforté par un statut représentatif, même s'il ne faut pas espérer grand chose des réponses que nous pourrions recevoir...
Il faut connaître ce qu'envisagent BPI France et IFP.
Il faut demander à restaurer l'entité "Technip" telle qu'elle se présentait avant ces mésaventures.
Amicalement,
Gérard.
le 21/11/2019 à 16:21 Citer ce message
Bruno floris
Ex TECHNIP ex DG Coflexip et DG DELEGUÉ de ISIS